Noble art
Nous sommes le premier novembre 2015 et le soleil brilles de mille feux.
Il fait 21 degrés et je transpire en rangent mon bois dans le jardin.
Pour ceux qui connaissent un peu ma vie ou l’on compris dans mes premiers écrits, ma vie n’est pas un long fleuve tranquille et l’on peu même dire qu’elle ne m’a pas vraiment privilégié.
Entre les déménagements permanents avec mes parents, les blessures me bloquants à l’hôpital plusieurs mois ainsi que mes erreurs de choix dans ma vie professionnelle, j’ai souvent été mis à rude épreuve.
Je vous parlerai surement un jour de ma jeunesse comme de mes blessures, mais ce soir j’ai surtout envie de vous parler de ce qui a permis ma renaissance.
Cette renaissance je la dois à mon fils, c’est lui qui m’a emmené dans cette salle aux mur vert et au sol rose qui sentait la sueur et la testostérone.
Depuis tout jeune en regardant les combats de Monsieur bobo Lorcy, de luis acaries, ou les frères Tiozzo, j’avais l’envie d’apprendre ce merveilleux sport.
Malheureusement, mon père ne croyant pas en ma volonté je pense, n’a jamais voulu m’inscrire dans un club.
Je ne lui en veut pas, on a toujours peur de ce que l’on ne connais pas.
Mais un jour, comme un destin, mon fils m’à demandé de l’emmener apprendre à boxer.
Quelle drôle d’impression, cette odeur, cette volonté, ce courage, mais surtout cette tolérance et cette gentillesse.
A force d’allez le voir, j’ai craqué.
Je suis allé voir l’entraîneur et je lui ai demandé si mal grès mon handicap je pouvais mettre les gants et faire un essais.
Sa réponse me motive toujours lors de mes entraînements "mais bien sur, pourquoi tu ne pourrais pas ?"
Et c’est là que j’ai compris pourquoi tu aimais tant ça mon grand !
Cette sensation ! Ressentir cette peur quand on passe dans les cordes pour monter sur le ring.
Se sentir vivant quand on est face à l’adversaire et que l’on sait que la douleur va être présente pour soi comme pour l’adversaire,mais qu’à la fin il y aura un grand respect entre les deux combattants.
Et puis, ces séances de deux heures trois fois par semaine ou il faut surmonter ses douleurs et sa fatigue et frapper, bouger transpirer toujours plus pour toujours progresser.
Et je te regarde boxer mon grand, tu es tellement vaillant, tellement courageux que je suis obligé de supporter mes douleurs et mes handicaps, je suis obligé de me surpasser pour te prouver sans cesse que ton père n’est est un mec courageux et que jamais je ne baisse les bras.
Ce merveilleux sport m’aide tellement au quotidien, j’ai repris confiance en moi, j’affronte les épreuves plus facilement et je ne craint plus l’échec.
J’ai reconstruit mon corps et mon esprit, les douleurs au genou ainsi qu’à la colonne vertébrale on presque disparus, j’arrive maintenant à courir une heure, j’ai même réussis un semi marathon, j’ai aussi repris mes cours pour progresser dans ma carrière professionnelle et j’ai réussis plus rapidement que prévu, si rapidement que je vais prochainement affronter mon second objectif, passer mon prévot fédéral pour enfin enseigner se sport.
Merci mon fils, merci la boxe, merci amis boxeur et adversaire de ring.